Présentation
DOCTORAT d’études de genre
L’Université Paris8-Vincennes a été la première université française à proposer un doctorat en études féminines, féministes et de genre. Depuis 40 ans, des étudiant-e-s y soutiennent des thèses, aussi bien en Arts, Lettres, Langues qu’en Sciences Humaines et Sociales.
Les candidat-e-s peuvent s’inscrire à l’heure actuelle au Doctorat d’études de genre avec une mention dans les spécialités suivantes :
- Soit « études de genre + spécialité (au choix) arts, études culturelles, anthropologie, histoire, littératures francophones, sciences de l’éducation, sciences de l’information et de la communication, sociologie, études hispaniques, littérature générale comparée, langue et littérature française, philosophie, science politique ».
- Soit (au choix) « études hispaniques, langues et littératures françaises, littérature générale et comparée, science politique + études de genre ».
Les docteur-e-s désirant demander la qualification dans une discipline reconnue par le Conseil National de l’Université (CNU) peuvent alors présenter leur dossier devant la section du CNU correspondant à leur spécialité.
Conditions de travail
Les doctorant-e-s peuvent bénéficier de salles de travail à la MSH Paris Nord, à Paris8, Paris Nanterre et dans les locaux du LEGS au Campus Condorcet, ainsi que d’un accès aux restaurants et cafétérias de ces établissements.
Séminaires de recherche
L’étudiant-e est tenu-e de participer, durant la rédaction de sa thèse, aux séminaires de doctorat offerts par la formation, en accord avec son directeur/ sa directrice de recherche (au minimum un séminaire par an pendant la durée de réalisation du projet), ainsi qu’aux séminaires dispensés dans le cadre de son école doctorale de rattachement (voir organisation de la recherche : École Pratiques et Théories du Sens). Un séminaire doctoral collectif est proposé par l’UMR LEGS. Il s’inscrit dans le cadre des formations dispensées par les Écoles Doctorales.
Les séminaires accompagnent une recherche en cours et requièrent la participation active de l’étudiant-e : exposés, comptes rendus de recherches, étude de textes et documents, participation aux débats.
Les doctorant-e-s sont invité-e-s à participer aux colloques, journées d’études, et rencontres thématiques organisés par la formation.
Doctoriales
Des doctoriales, journées d’études permettant aux doctorant-e-s de présenter leurs travaux et d’en discuter en présence d’autres doctorant-e-s et des directeurs/trices de recherche, sont organisées chaque année dans le cadre de l’ED 31 ; des réseaux collaboratifs sont aussi mis en place par les doctorant.e.s tel que le réseau Feminist Readings.
Cotutelles (voir aussi MASTER, Relations internationales)
La cotutelle internationale permet au/à la doctorant-e de préparer une thèse sous la direction conjointe de deux enseignant-e-s habilité-e-s à diriger des recherches, appartenant à deux universités, l’une française, l’autre étrangère. Elle se met en place la première année de la thèse. L’étudiant-e est inscrit-e dans les deux universités, mais ne paie les droits d’inscription que dans l’une d’entre elles, considérée comme l’établissement pilote. L’accord de cotutelle passé entre les deux directeur-e-s de recherche doit être visé par les conseils scientifiques et la présidence des universités concernées. L’étudiant-e s’engage à suivre des enseignements et des séminaires dans chacune des deux universités selon un rythme défini par les deux parties dans la convention. Au terme du travail, une soutenance unique est organisée dans l’une ou l’autre université, avec un jury mixte d’au moins quatre membres.
La soutenance donne lieu à la délivrance de deux diplômes de Doctorat.
Les membres de l’équipe d’encadrement du doctorat d’études de genre encouragent le recours des étudiant-e-s français-e-s ou étranger-e-s à la cotutelle. Plusieurs accords de cotutelle sont actuellement en vigueur, notamment avec l’Allemagne, le Canada, les États-Unis, l’Espagne, l’Italie, et la Pologne.
Contact : cotutellep8@univ-paris8.fr
Pour plus de renseignements :
http://www.sens.univ-paris8.fr/spip.php?article1102
Comité de suivi et comité de thèse
Tous les ans, l’organisation d’un comité de suivi est obligatoire pour la-le doctorant-e : il s’agit de faire le point sur l’état d’avancement des recherches et sur les conditions d’encadrement, devant un comité de membres ne comportant pas le-la directrice/teur de thèse.
Le comité de thèse, quant à lui, n’est pas une obligation. Il est une rencontre à vocation scientifique ; il est mis en place à la demande des doctorant.es souhaitant un suivi scientifique. Le comité de thèse mis en place doit aussi pouvoir répondre aux conditions d’un comité de suivi. Il revient aux doctorant.e.s d’en établir la composition et de la faire valider par la direction du laboratoire.